mardi 2 février 2016

lectures de janvier

J'avais croisé plusieurs fois dans Berlin en septembre des affiches 4X3 annonçant en allemand son retour.


Sous le sapin, j'ai trouvé la version de poche d'un best seller outre Rhin parut en 2012.

Dans le roman truculent de Timur Vermes, le fürher ne serait pas mort en 1945. Il se réveille en 2011 dans un terrain vague berlinois. Il ignore ce qui s'est passé pendant les presque 70 années pendant lesquelles il s'est "absenté" mais comme c'est un homme très intelligent, il va rapidement se mettre à la page. D'autant que son premier interlocuteur est un vendeur de journaux et qu'il découvre internet. On le prend pour un acteur et il signe un contrat avec une chaîne de télévision. Contre toute attente, il devient une vedette du petit écran. De malentendus en quiproquos, il gagne une popularité qui déconcerte, intrigue, amuse ou dérange. Vermes a réussi l'exploit de tourner en dérision un sujet qui reste délicat à aborder, et nous interroge sur la facilité déconcertante avec laquelle un homme comme lui pourrait revenir sur le devant de la scène politique. Pendant que je finissais de lire son roman, Mein Kampf tombait dans le domaine public...

Nine avait adoré nos étoiles contraires. Faisant preuve d'un manque d'imagination intergalactique, je lui ai offert pour Nöel sans prévenir. Mêmes sujets abordés : la maladie et l'amour chez les ados. A ma décharge, il est TRES difficile de faire lire des romans à ma fille et j'avais épuisé tous ceux écrits par John Green. A la différence des étoiles contraires, j'ai lu sans prévenir. J'ai ri et j'ai pleuré. C'est bien écrit (traduit), les personnages sont très attachants et l'auteur ne manque pas d'imagination. Je n'ai pas encore le retour de Nine, elle est un peu débordée par les lectures obligatoires inscrites au programme du bac L, mais pour la tenter, je lui ai soufflé que le héros avait un faible pour Titanic, film culte pour Nine qui doit bien le visionner 50 fois par an....

Ce roman est un bien joli conte d'hiver. Nous sommes en Alaska au début du 20e siècle. Un couple vieillissant anéanti par la mort de leur nouveau-né décide de commencer une nouvelle vie dans cette contrée inhospitalière. Mabel et Jack feront l'expérience de la magie et de l'amour incarnées par une enfant de neige modelée une nuit d'hiver. Mabel a enfin une raison de vivre et qu'importe si la petite fille semble tout droit sortie du conte russe de son enfance. 


Je n'avais jamais entendu parler de ce roman écrit dans les années 90. C'est en me baladant chez bleubird que je l'ai découvert, attirée par la première de couverture. La version française n'est pas mal non plus. Ça démarre sur les chapeaux de roues avec un premier chapitre situé pendant l'adolescente de Jane, jeune fille de bonne famille new-yorkaise. C'est construit comme un recueil de nouvelles, chaque histoire évoquant une période de sa vie. Ça parle de boulot, d'amour, de maladie, de mort, de la famille. C'est drôle, triste, intelligent. C'est très américain dans le style mais universel dans le fond. J'ai passé un bon moment avec Jane, bien meilleur qu'avec Bridget Jones.

2 commentaires:

  1. le premier m'attire assez...en tout cas de chouettes lectures...;)

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  2. Good reads, i have to find some time to read again (between working and crochet) x

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