Marin Ledun est Docteur en sciences de l’information et de la communication, chercheur à France Télécom au début des années 2000. Il écrit des romans évoquant la crise contemporaine et ses conséquences sociales. Son passage à France Télécom lui inspirera l'écriture de Les visages écrasés roman qui va être adapté au cinéma, par le réalisateur Louis-Julien Petit, avec la grande Isabelle Adjani.
Dans le ventre des mères est à la fois un thriller, un roman policier et d'anticipation. Il aborde des sujets délicats comme le transhumanisme, l'eugénisme, les risques éthiques, les enjeux
économiques de ces méthodes couvertes par un gouvernement muet comme une carpe évoquant le secret défense. Marin Ledun met en scène dans un roman qui va à 100 à l'heure la poursuite d'une femme génétiquement modifiée par un flic dépassé par l'ampleur du sujet. C'est très bien documenté, efficace et les personnages sont très attachants.
Il y a les lectures d'avant le 13 novembre, et celles d'après. Une poignée d'étoiles trainait sur ma table de nuit dans le pile des livres à lire avant mon déménagement. Drôle de coïncidence... C'est l'histoire d'un adolescent, fils de boulanger vivant dans un quartier populaire de Damas à la fin des années 80. Il relate sur 3 ans sa vie quotidienne dans cette partie de la vieille ville où vivent en bonne intelligence ethnies et religions. Mais il découvre en grandissant la situation politique de son pays où dominent la répression et l'absence de libertés. Il décide de devenir journaliste.
Rafik Schami est né à Damas mais vit en Allemagne. Ses œuvres sont traduites dans 28 langues.
Dans la grande librairie bordelaise, Mollat pour ne pas la nommer, le livre était proposé au milieu d'une kyrielle de romans pour ados. Un livre à mettre entre toutes les mains à partir de 12 ans.
J'ai trouvé ce bouquin lors d'une vente emmaüs samedi après-midi. Je l'ai lu dans la soirée, d'une traite. Jbala est abandonnée du monde dans sa montagne du Maghreb. Analphabète, ignorante, elle vend son corps à un berger pour un yaourt à la grenadine. Elle parle à Allah, lui demande de faire quelque chose pour que sa vie ait un sens. La réponse viendra par l'intermédiaire d'une valise rose tombée d'un bus. Jbala se prostituera dans une ville un peu plus grande puis dans la capitale. Elle oubliera son corps et son âme, fera de la prison, avant de trouver sa voie auprès d'un homme qui l'encouragera à se cultiver. La force de Jbala, c'est sa foi, la seule, la vraie, celle qui n'est qu'amour pour Allah, pour soi et pour les autres. Saphia Azzedine écrit dans un style percutant, cru et poignant, mais non dépourvu d'humour ce monologue à un dieu qui a oublié les femmes.
punaise encore de la bien bonne lecture...punaise....oui tout un mois bien rempli....;)
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