lundi 18 juin 2012

la vague







Partis sous un soleil écrasant vendredi fin d'aprèm avec les enfants, nous n'avons pu échapper à un joli embouteillage avant d'arriver à l'océan. Samedi, le soleil avait disparu, chacun vaquait à ses occupations alors j'ai mis au fond du panier appareil photo et sécateur et je suis partie à l'assaut de la vieille ville. J'ai croisé des maisons aux prénoms si jolis, aux volets colorés, aux rosiers croulants sous les fleurs. De maison en maison j'ai rempli mon panier et suis revenue triomphante. Le plus dur fut de trouver un vase...
Dimanche il faisait si beau et si chaud que j'ai laissé l'apn au fond du panier et me suis longtemps baignée dans l'océan vivifiant. Les vagues étaient si claires, elles accrochaient cette lumière toute neuve, lavée des pluies de la veille. Le retour s'est annoncé dans les embouteillages, mais cette fois, je n'ai pas pesté. D'abord parce que j'entendais les oiseaux chanter de chaque côté de la route, j'imaginais tous les bouquets de fleurs des champs que j'aurais pu faire si j'étais descendue de la voiture. Et puis j'ai mis la radio et à 20h j'ai crié, klaxonné, levé les bras avec les doigts en V pour fêter la vague rose, du même rose que celui du bouquet que j'avais laissé derrière moi dans son vase en plastique découpé.

2 commentaires:

  1. ooooh une bien belle fin de semaine.....oohhhh sympa...;o)

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  2. Oh cette joie de 20h et cette envie de fleurir toutes les fenêtres, tous les balcons, et de déposer partout des roses ! Oui !

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