mardi 3 janvier 2017

lecture de décembre

Pour clôturer l'année, je me suis enfoncée dans une banlieue chic de New York, empêtrée dans les névroses de desperate housewives richissimes et gratinées et de leurs époux adultérins, frottée à l'effet dévastateur de la mort accidentelle d'un des membres de cette petite communauté qui cristallise une situation passablement bancale et nauséabonde. Tout ceci orchestré par la très grande Joyce Carol Oates. Un pavé indigeste non pas dans la forme, celle de JCO est irréprochable mais dans le fond. Ces gens sont tellement pathétiques au regard des enjeux planétaires actuels que ça en est lassant de superficialité.


Du coup j'ai complétement changé de registre et ai enchaîné avec le deuxième opus de Clémentine Beauvais qui attendait patiemment sur ma table de chevet que j'en finisse avec ma clique américaine.
Peut-être parce que j'ai du le lire très vite pour cause de dead line à la bibli je n'ai pas super accroché et suis passée à côté de cette construction si particulière en vers qui fait l'originalité du roman. L'histoire m'a paru tellement fade par rapport à l'épopée des petits boudins à bicyclette que je suis restée sur ma faim, déçue de ne pas faire chorus avec les critiques dithyrambiques lues ici et là.
A vous de voir...





 En balade dans la plus grande librairie indépendante bordelaise, j'ai acheté en poche le livre d'Anne Laure Bondoux, attirée par les sirènes. L'histoire est triste et jolie, nimbée de magie, mais sans grande originalité.



Bref, des lectures en demi-teinte, il était temps que l'année finisse.
Au compteur un total de 36 romans pour 2016, c'est bien peu dites-donc.... Allez zou, un peu plus de lecture, ça ne peut pas faire de mal !


1 commentaire:

  1. et bin didonc tu as ete un peu decue lala....cela arrive...tant pis...janvier sera un autre mois...;)

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