lundi 3 octobre 2016
lecture de septembre
Je me suis régalée à la lecture de cet opus de Kate Atkinson dont j'avais déjà beaucoup aimé La souris bleue, lu il y a bien longtemps et dont j'avoue pourtant ne pas me souvenir de grand chose si ce n'est du meurtre d'une enfant resté longtemps non élucidé et de l'humour corrosif de l'auteure. J'avais totalement oublié le personnage de Jackson Brodie, détective privé, qui avait fait son apparition dans la souris bleue. Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux (et ceci est vrai pour ma mémoire en tout cas....) est un très bon polar atypique comme elle semble savoir les écrire. Une histoire à tiroirs composée de personnages venus d'univers différents, en proie à leurs névroses respectives et qui vont se rejoindre au point culminant de l'intrigue qui avance crescendo. J'adore l'humour noir que cette femme distille à chaque page, se moquant de ses contemporains britanniques.
Vivement la sortie en poche du tome 2 (mais je ne pourrai pas attendre jusqu'en juin 2017 !) J'ai hâte de me replonger dans l'univers loufoque et magique d'Ophélie et de son fiancé Thorn aussi ténébreux qu'énigmatique. Que va-t-il se passer ensuite ? Vont-ils se marier ? Pourront-ils s'entendre ??? Je ne vous en dirait pas plus, ce roman classé littérature jeunesse est passionnant que l'on ait 9 ou 99 ans !
Encore un premier roman, dans un tout autre genre. Taiye Selasi campe des personnages aussi beaux que complexes, riches de leur culture afropolitan comme elles la définit, écartelés entre deux mondes radicalement différents qu'ils ont traversés ou dont ils ont hérité en venant au monde. L'auteure elle-même est extrêmement belle et afropolitan, ceci expliquant certainement en partie cela. Les pages sur l'Afrique sont de toute beauté ou d'une rare violence, l'intelligence des personnages est palpable, leur malaise aussi. Ils sont multiples et entiers, des reines et des rois qui traversent le monde sans jamais ressembler à personne. Ce roman est un conte d'une rare acuité posée sur un continent aux croyances ancestrales qui se télescope avec un occident décadent.
Roman trouvé par hasard, je redécouvre Alison Lurie dont j'avais déjà lu La vérité sur Lorin Jones. Si une fois de plus je ne me souviens pas bien de l'intrigue, j'avais beaucoup aimé l'atmosphère et l'écriture de cet sorte de polar. Les amours d'Emily Turner est plus classique et me fait immanquablement pensé à un roman de jeunesse de David Lodge qui a si bien écrit sur les amours adultères des membres d'une petite communauté universitaire qui s'ennuie à mourir, écrasés par le paysage qui les entourent et le peu d'attractions qui leurs sont proposés pour se distraire. Rien de neuf sous le soleil de Convers ou Emily restera malgré tout auprès de son universitaire de mari bien qu'il ne lui fasse plus grand effet. Il faut respecter les apparences, oublier les moments de folie, rentrer dans le rang... Triste perspective...
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j'avais aime ce livre de atkinson...ouiii de chouettes livres....;)
RépondreSupprimerJ'ai vu la série BBC tirée des livres d'Atkinson "Case Histories", on avait beaucoup aimé. Et les livres de Christelle Dabos sont sur ma liste d'envies pour cet hiver... Ton billet est un bon reminder :-)
RépondreSupprimerLe ravissement des innocents, mon gros coup de cœur et tu en parles si bien!
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