J'ai fini la lecture des romans de Donna Tartt par son premier, celui qui l'a révélée au grand public et l'a consacrée auteure contemporaine remarquable. Ce n'est pourtant pas celui que je préfère, mais je parle là de la thématique. Pour le reste, la construction, le style, le travail de recherche, la magie (l'illusion) tout ce qui se dessine en marge de la réalité, flirte avec l'irrationnel est déjà là. Il est évident que l'on à affaire ici à une grande écrivaine en devenir. Cette fille me bluffe, elle publie un pavé tous les 10 ans environ et son talent va crescendo. Le Chardonneret reste pour moi un roman enchanteur comme il en existe peu. Patience, encore 8 ans au moins avant la sortie du prochain....
Encore une auteure bluffante, d'autant qu'à la lecture de l'article paru dans Télérama cet été, on ne peut que saluer sa démarche. En effet, Céline Minard ne veut rien faire d'autre qu'écrire et rationne ses revenus en salaire minimum pour tenir le plus longtemps possible sans être obligée de recourir à un job alimentaire. Et comme elle écrit des romans inclassables qu'elle qualifie de transgenres elle est difficile à cerner par le public... et les libraires. Achetez les romans de Céline Minard, d'abord parce qu'ils sont très bien écrits, totalement loufoques, mais le fruit d'un travail de recherche phénoménal, et parce qu'ils vous embarquent. Faillir être flingué se situe dans le far west, mais ça n'est pas qu'un livre sur les cowboys et les indiens, c'est une fable, une ode à la nature et aux femmes et hommes de bonne volonté. Et, comme le faisait remarquer Fred qui m'a fait découvrir cette auteure, la couv du poche est splendide.
L'évangile selon Pilate est le seul bouquin d'Eric-Emmanuel Schmitt que j'ai réussi à lire et que j'ai aimé. Autant ce type est passionnant à écouter autant ses romans me tombent des mains. Mais Pilate m'a séduite et j'ai apprécié de me retrouver plongée dans cette période trouble et lointaine de l'histoire sur laquelle tout et n'importe quoi a été écrit. Il faut du talent et de l'humour pour ressusciter Jésus une fois de plus et E.E.S en a à revendre.
Encore un retour en arrière avec Pivoine, ce poche vintage de Pearl Buck. Cette auteure américaine a une place particulière dans ma bibliothèque mentale. Quand j'étais ado et que je prenais le bus matin et soir pour aller au lycée, je lisais tout ce qui me tombait entre les mains, dévalisant la bibliothèque familiale. Toute une série de vieux poche de Pearl Buck m'ont fait découvrir un continent et un univers à des années lumière de ma vie. La Chine et le Japon anciens, offerts sur un plateau quand on a 16/17 ans, ça ne se refuse pas. Et c'est sans doute grâce à elle que j'ai découvert le photographe Marc Riboud et les clichés qu'il a pris en Asie en pleine révolution culturelle. Pearl Buck, couronnée par le prix pulitzer et le nobel, est aujourd'hui une auteure démodée mais son écriture a un charme fou et ses romans restent un témoignage important de la Chine du début du XXe siècle.
Elizabeth von Arnim a beaucoup d'humour et une imagination galopante. Les personnages de ces romans sont truculents et les aventures qu'ils vivent uniques. C'est un vrai roman de vacances, frais, désué et totalement dépaysant. Je suis fan !
Encore un poche vintage, encore un auteur cher à mon coeur. Somerset Maugham, c'est comme Pearl Buck, je le lis depuis que je suis ado. Le même dépaysement (Asie), la même époque révolue. Mais lui met en scène les britanniques, plus ou moins riches et bien nés qui colonisent le continent du levant en ce début de siècle.
Voilà, mamie a épuisé sa bibliothèque fanée et jaunie, je reviens le mois prochain avec des lectures plus contemporaines ou carrément d'actualité, soyons fou !
toute une variete de livre didonc...vraiment de chouettes lectures...;)
RépondreSupprimerIci une autre mamie : oh Pearl Buck que de souvenirs d'adolescence, mon dieu, que je l'ai aimée, elle qui me transportait si loin de tous mes soucis!
RépondreSupprimeret je note Céline Minard, bien envie d'essayer, merci;)