mercredi 1 avril 2015

lectures de mars

J'avais acheté Orlando avant d'aller à Istanbul puisqu'une partie du roman se situe en Turquie. Mais je n'ai réussi à le lire que très récemment, soit presque un an après mon séjour stambouliote. Virginia Woolf reste un mystère pour moi qui n'aies jamais réussir à finir Mrs Dalloway.  Il s'agit d'un roman biographique narrant les aventures du bel androgyne Orlando sur une période de 4 siècles (1600-1900). Ce livre parfois très drôle est une expérimentation de styles littéraires nouveaux. Inutile de dire que pour s'essayer à autant de formes narratives, nous avons affaire à une auteure d'excellence. D'où la concentration extrême que demande cette lecture d'une richesse infinie. Orlando est né homme, il deviendra femme et permettra ainsi à Virginia Woolf de dépeindre la condition féminine à travers les siècles. Un bijou d'ethnologie.



Impossible de ne pas rompre mon pacte signé avec moi-même de ne pas acheter de nouveau livre cette année. La faute à Fred Vargas dont j'apprécie toujours autant les aventures de son flic préféré. Mais il se trouve surtout que j'avais dans ma bibliothèque le tout premier roman policier écrit par l'auteure. J'ai ainsi pu comparer un roman de jeunesse à l'extrême maturité du dernier opus. La patte était déjà bien présente dans ces jeux de l'amour et de la mort même si Adamsberg n'existait pas encore. Quant à Temps glaciaires, il ne m'a pas déçu une seconde, je l'ai savouré et vous laisse le découvrir à votre tour sans rien en dévoiler ici...


Encore un accroc dans le serment d'abstinence. Mais il n'y a pas de hasard et je n'ai pas pu résister. Je suis fan de Daphné du Maurier (les oiseaux porté à l'écran par hitchcock, c'est elle) depuis l'adolescence. Alors quand les magazines féminins s'accordent pour relayer la sortie de sa biographie doublée d'une nouvelle traduction de Rebecca, je ne peux que me précipiter chez mon libraire préféré. D'autant que je venais de récupérer dans une armoire à livres (petit espace urbain où les gens peuvent déposer les bouquins dont ils veulent se séparer) la même version de poche que celle qui trônait dans la bibliothèque familiale. Rebecca, c'est l'histoire d'une jeune femme naïve qui va se battre contre le fantôme écrasant de la première femme de son époux dans le cadre somptueux de Manderley, la propriété dudit mari. La construction du roman est bourrée de surprises et le suspens grandit avec la maturité de la jeune femme. J'avais découvert cette histoire à  la télé, la BBC ayant diffusé un feuilleton. Intriguée, j'avais lu le roman puis vu la version cinématographique filmée par Hitchcock. Je connais l'intrigue par coeur mais à la lumière d'une traduction dépoussiérée et plus fidèle à l'original que l'on doit à Anouk Neuhoff, j'ai dégusté Rebecca comme à la première lecture. Il me reste encore à lire le texte en vo et la boucle sera bouclée. Last night I dreamt I went to Manderley again...

4 commentaires:

  1. Merci pour vos conseils que je lis d'autant plus attentivement que je viens de finir "La fille de nulle part" et les deux premiers tomes de la trilogie de Lewis de Peter May !

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  2. ooohhh un classique...sympa comme tout....

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  3. Votre rubrique littéraire donne envie! Merci...on sent l'amour de la littérature chez vous et cela fait du bien.

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  4. j'en parlais récemment de Virginia Woolf, j'adore, même si je n'ai pas encore tout lu ! J'ai commencé par Mrs Dalloway, qui a mon avis est le plus simple pour entrer dans son univers. Du coup tu me donnes envie de m'attaquer à Orlando !

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