mercredi 30 avril 2014

lectures d'avril


Le deuxième tome de la trilogie du duo suédois m'a un peu écoeurée. L'histoire est sacrément tordue, glauque et manque de réalisme. Le 3e opus sort en France en Mai. La personne qui m'a offert le tome 1 et à qui j'ai offert le 2 va s'empresser d'aller acheter la suite car elle a beaucoup aimé. Sûr qu'il atterrira entre mes mains et que je ferai l'effort de le lire ne serait-ce que pour jouer le jeu. Mais rien ne presse...


Je vais à Istanbul en juin et fidèle à mes habitudes, je m'imprègne de la littérature turque. Je commence par du lourd. Orhan Pamuk est prix nobel de littérature en 2006 et largement primé par ailleurs. Ce roman foisonnant et polyphonique se situe au 16e siècle dans l'empire ottoman et plus précisément dans le milieu des peintres miniaturistes d'Istanbul. C'est une enquête policière doublée d'une histoire d'amour à une période délicate où les peintres de tradition ottomane découvrent l'art du portrait et de la perspective de l'école vénitienne. L'orient contre l'occident abordé par le prisme de la peinture. C'est très intéressant, très riche. A déguster pour ne pas frôler l'indigestion.


Ce roman est une pure merveille. Une pépite. Britannicus doit soupirer d'aise dans sa tombe. Le jeune prince assassiné (ou pas ?) à 14 ans par son frère adoptif et empereur Néron (re)trouve une envergure à travers l'écriture de Romual Giulivo. Un texte limpide qui s'affranchit des siècles pour nous dépeindre un adolescent éternel et férocement contemporain. J'ai tout simplement adoré l'idée de génie de cet auteur que j'ai découvert grâce, conjointement, à la pièce de Racine au programme de 1ere de Lucien et à l'escale du livre (notre salon bordelais) qui invitait l'auteur. Un livre que je vais m'empresser d'ajouter à la pile que je réserve à mon fiston pour l'été.


Un drôle de polar turc édité par mirobole éditions et présenté en avant première à l'escale du livre (il ne sera disponible dans les librairies que fin mai). Le héros de l'histoire est un gamin de 5 ans à l'intelligence précoce qui va mener l'enquête après avoir découvert un voisin, l'ancien flic Hicabi Bey, égorgé dans son salon. Avec pour seules armes ses réparties implacables qui désarçonnent les adultes et son pistolet en plastique, Alper Kamu sèche la maternelle (où il s'ennuie passablement) et affronte les loubards de son quartier pour découvrir la vérité. Loufoque et décalé, un peu dans la veine de l'extraordinaire voyage du fakir..... de Romain Puértolas.

2 commentaires:

  1. mon nom est rouge est dans ma PAL...oui je vais le lire...en tout cas belle liste...;)

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  2. Ma grande est en train d'étudier le Britannicus de Racine, ce serait une idée si je lisais celui-ci

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