Un bon mois, en grande majorité sous le signe du polar suédois à deux exceptions près.
J'ai tout d'abord lu un autre opus de Steffan Westerlund "un chant pour Jenny" après avoir découvert cet auteur en lisant le mois dernier "l'institut de recherche". Une bande de policiers utilisant des moyens peu orthodoxes pour retrouver une petite fille enlevée et toujours notre super avocate au sixième sens et à l'énergie débordante. Je n'irai pas plus loin sans doute.
Et puis je suis tombée sur une mine. Les enquêtes de Martin Beck et de son équipe de flics. 10 opus écrits entre 1965 et 1975 par deux journalistes Maj Sjöwall et Per Wahlöö. Cette série marque un tournant dans la littérature policière occidentale. Les 10 romans ont d'ailleurs été réédités chez rivage/noir après avoir été revus depuis les originaux en suédois et préfacés par les plus grands auteurs de polars. Pour les apprécier, il faut oublier tout ce qui a pu être écrit depuis et replonger avec délice dans une époque où interpole communiquait par fax, où les téléphones avaient des fils, où les fumeurs envahissaient l'espace public et privé. La guerre du Vietnam poussait les manifestants dans les rues, la drogue et l'immigration commençaient à compliquer la tâche de la police, l'insécurité grandissante profitant à des agents de plus en plus débordés et désabusés. J'ai avalé la moitié de la série dans l'ordre et en un clin d'oeil. Roseanna, le premier, reste cependant mon préféré, sans doute parce que la victime était une fille libre, aux moeurs jugées légères pour l'époque et qu'elle eut la malchance de croiser la route d'un détraqué.
Parallèlement à cette découverte, j'ai dégusté un roman pour lycéens "les années-sandwiches" (prix des libraires en 1982) de Serge Lentz dont je n'avais jamais entendu parler. L'histoire se situe pendant l'été 47 où le hasard va réunir à Paris et en banlieue, puis éloigner pour toujours, deux jeunes adolescents de 14 ans issus de milieux radicalement différents. C'est l'été de tous les possibles, celui où se profile leur future vie d'adulte, celui où rien n'est encore joué même où tout est fatalement déjà écrit dans les grandes lignes. Un beau roman initiatique dont je vais conseiller la lecture à mon fils cet été, quand il sera libéré des lectures obligatoires et du bac français.
Pour finir un roman graphique sorti il y a peu conçu par Catel qui m'avait déjà enchantée à la lecture de Kiki de Montparnasse et d'Olympe de Gouges. Cette fois ci, l'héroïne est toujours vivante et à 93 ans est même dans une forme olympique. Benoître Groult n'aime pas la BD mais Catel aime Benoîte et croque avec justesse l'incroyable vie et le combat de cette féministe qui ne lâche rien.
et bin cette serie semble geniale....oui didonc....ooooohhh de la lecture pour mars...sympa...;)
RépondreSupprimerJ'aime toujours les échos de tes lectures... La série suédoise a l'air drôlement bien ! Merci pour les découvertes !
RépondreSupprimerQuoi ? Quoi ???!!! Tu ne connais pas Sjöwall & Wahlöö ????? Comme la plupart des Français tu me diras... et ben, c'est un toooooort ! Le cycle de leurs romans "policiers" devrait être une lecture obligatoire !
RépondreSupprimerPlus sérieusement, j'ai découvert "Roseanna" il y a déjà 10 ans ou plus et depuis, je me suis petit à petit offert toute la série.C'est un "must" absolu ! Je crois que c'est la "base", à lire absolument avant de se considérer comme amateur de polars, surtout nordiques ! Mais parfois les lecteurs sont déçus car on est à mille lieux de Camilla-hum-hum (j'aime pas !) ! Merci à toi de parler d'eux ! :)
merci pour l'info des Sjövall et Wahlöö, je ne connais pas et ça me tente ! d'abord le dernier Nesbo et ensuite j'essaie de les trouver ;)
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