lus en janvier

Depuis mon overdose de C. Läckberg, j'ai la nausée à la vue d'une couverture rouge et noire. Persona était sous le sapin, je n'y suis pour rien, et c'est tant mieux. Voici le premier opus d'une trilogie prometteuse, très  noire, très brillante qui va me précipiter en librairie pour connaître la suite. Erik Axl Sund est le nom de plume d'un duo suédois d'où certainement le dynamisme de l'écriture. Plongée dans le psychisme dérangé ou pas d'une poignée d'humains comme les autres, on en redemande.

En 2010, je suis passée à côté de ce roman de Djian. Grosse erreur concernant Incidences qui n'est heureusement pas passé inaperçu auprès des frères Larrieu. Une adaptation cinématographique plus tard, et je fonce au rayon poche pour lire le livre avant de voir le film. A la faveur d'un aller/retour à Paris j'ai dévoré ce petit bijou. A la gare Montparnasse, les panneaux publicitaires électroniques diffusaient en boucle une bande annonce accélérée du film, ambiance... Amalric est l'acteur idéal pour incarner Marc, ce prof de littérature à la vie privée étrange, et au goût prononcé pour les jolies étudiantes qu'il cueille discrètement à la sortie des cours. La nature est omniprésente, elle est majestueuse, accommodante, familière et sauvage. La montagne est le terrain de jeu des frères Larrieu, comme celui du héros. Ils ne pouvaient que se rencontrer pour nous offrir un polar givré. Pas loupé, mais je préfère la fin du livre...

A Paris j'ai visité l'expo consacrée à Frida et Diego. Je commence à bien connaître le personnage de Frida, et heureusement, car je suis restée sur ma faim. Trop peu de toiles de la colombe, écrasées par les monumentales productions de son crapaud. Dans la shop, un seul bouquin intéressant, un duo de textes et de dessins sublimes mettant en exergue les tenues de la mexicaine. Un ruban autour d'une bombe, c'est ce que disait d'elle André Breton.