On patine.... Petit moment de flottement, inévitable dans ce genre de projet. Il y a eu le passage par la case banque qui a brisé certains rêves et forcé à revoir sa copie... Nous passons de justesse, ouf.... mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Il y a le mail ce matin d'un cooptant qui pour d'autres raisons que financières risque de quitter le projet.... Pour respecter les délais, nous avons cruellement besoin de constituer le groupe. Mais nous ne voulons pas coopter pour coopter, nous devons choisir consciencieusement nos "partners in crime" en respectant la sacro-sainte mixité d'âge, de milieu social, d'origine. Et pour cela, il faut qu'il y ait des candidats, beaucoup de candidats. La mairie a fait un effort de communication, des flyers ont été imprimés, quelques têtes nouvelles fleurissaient lors du dernier atelier...
La démolition de la maison est programmée, du coup les squatteurs s'agitent et craignent qu'entre le moment où ils quitteront les lieux et celui où les bulldozers passeront, plusieurs mois s'écouleront sans que rien ne bouge. Ils veulent profiter de la maison le plus longtemps possible et nous l'ont fait savoir. Une délégation de cooptants devrait rencontrer la mairie pour établir un calendrier car nous ne souhaitons pas être mis devant le fait accompli, et voulons maîtriser la situation le plus possible.
Et puis parfois, j'ai l'impression que nous mettons la charrue avant les boeufs. Certains points nous préoccupent beaucoup, les contraintes du terrain (présence d'un puits, de dépendances, d'arbres et qu'allons nous en faire ?), les matériaux utilisés pour la construction et la finition (planchers, carrelage etc....) alors que nous n'avons pas constitué le groupe. Je pense qu'un cadrage s'impose, et beaucoup de rigueur aussi.
Nous avons passé le week end à nous envoyer des mails, longs comme le bras car nos avis divergent. Normal et envahissant. L'aventure ne fait que commencer...
Stimulant, mais source de conflits au départ!
RépondreSupprimerBon courage.